
Nous vous avions annoncé la traduction de Guillotine en octobre dernier (cf notre article) par Mustapha Benfodil, auteur phare de la littérature algérienne et francophone. Où en sommes-nous ? Et bien pour le savoir, nous avons rencontré Mustapha Benfodil, qui livre ces quelques mots à ce sujet : « J’en suis à peu près au tiers du texte » et l’auteur/traducteur de poursuivre : « La traduction est assez ardue dans la mesure où il s’agit de chercher une langue tierce entre l’arabe dialectal algérien et l’arabe « canonique » proche de l’oriental. C’est un équilibre et une musicalité qu’il faut chercher pour chaque mot, chaque fragment. » Belle approche du texte qui, dans sa traduction, souligne une fois de plus sa poésie, voire ce lyrisme qui en émane et qu’il est nécessaire de faire émerger pour retrouver cette nécessité de dire surtout, et peut-être paradoxalement, quand il s’agit de dire la violence. Une approche qui nous conduit aussi vers un exotisme dans une expression qui cherche une langue qui lui est propre. Un beau défi. La suite dans quelques temps.